Publié le 14 octobre 2022
L’apport des SIG et des observations participatives face au désert des moyens d’observation hydrométrique dans le Grand Abidjan en Côte d’Ivoire
Dans bon nombre de pays en voie de développement, lorsqu’il s’agit d’effectuer des recherches scientifiques, les chercheurs se heurtent la plupart du temps à une difficulté principale : celle de l’acquisition des données. En côte d’ivoire, plus particulièrement dans la zone géographique du Grand Abidjan au sud du pays, le problème est d’autant plus prégnant quand il faut procéder à des études portant sur les risques environnementaux, notamment le risque d’inondation. L’espace est en effet confronté dans certaines communes à un désert portant sur les systèmes d’observations hydrométriques. D’une importance fondamentale, ces stations de mesure hydrométrique concourent à conserver d’une part la mémoire des inondations dans les zones soumises aux risques environnementaux. Aussi, elles participent préventivement à mieux aborder et à appréhender les inondations futures. Ainsi, dans quelle mesure pourrait-on appréhender le risque d’inondation si ses évolutions ne sont insuffisamment connues ? Comment les SIG combinés à la télédétection aident-ils à comprendre la vulnérabilité des populations face à ces catastrophes ?